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alain de benoist - Page 134

  • Flash n°31 : l'affaire Pie XII !

    Le nouveau numéro du magazine Flash est disponible avec, notamment, un dossier sur l'affaire Pie XII. 

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    Au sommaire :
    UN DOSSIER EXCLUSIF : Saint Pie XII ? Les raisons d’une polémique.
    • Ces juifs qui le défendent, ces chrétiens qui l’attaquent…
    • Les réponses de…
    Éric Letty (Monde et vie)
    Tareq Oubrou (Recteur de la mosquée de Bordeaux)
    Alain de Benoist (philosophe)
    • Philippe Bourdrel et Bernard Plouvier : deux historiens font le point !

    Témoignage d’un bankster repenti : “Comment on gruge les petits clients…”

    Mieux que la maffia sicilienne : la “gjakmarria”… la vendetta kosovare ! Analyse de Christian Bouchet.

    Noël à Gaza : pas de trêve pour les braves ! Notre correspondant, Ibrahim Jouda, nous rapporte des nouvelles palestiniennes… pas toujours roses, forcément.

    Evo Morales : les Boliviens ont-ils voté pour un fasciste ?

    Les naufragés du sarkozyme : ces “people” frappés par la malédiction. Nicolas Gauthier dresse la liste des disparus.

    On va tous mourir ? Non. L’épidémie de grippe A n’a pas pris. Topoline décrypte l’erreur marketing de Madame Bachelot. Cette fois ci, la trouille ne s’est pas déclarée.

    Taxe Carbone, grippe cochonne, renflouement des banques, 11 septembre… Alain Soral revient sur les plus belles “foirades” de l’année 2009.
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  • Nouvelle Ecole N°59 : Oswald Spengler

    Comme nous vous l'indiquions il y a quelques semaines, le numéro 59 de la revue Nouvelle Ecole sera bien consacré à Oswald Spengler.La couverture présentée ci-dessous est librement imaginée par Métapo infos !...

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    Il est possible de pré-commander ce numéro en s'abonnant pour un numéro à la revue Nouvelle Ecole.
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  • Les Français : un dossier de Spectacle du Monde

    Le numéro de janvier de la revue Le Spectacle du Monde, en kiosque depuis quelques jours, comprend un bon dossier sur la France et les Français qui comporte, notamment, un article d'Alain de Benoist consacré à l'esprit français. On y trouve aussi les rubriques habituelles sur l'actualité internationale et la culture ainsi que la chronique politique d'Eric Zemmour.

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  • Eléments n°134 : La question animale

    Le nouveau numéro de la revue Eléments arrive prochainement en kiosque. Son dossier central sera consacré à la question animale et à une réflexion autour du récent livre d'Yves Christen, L'animal est-il une personne ? .

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    En 1755, dans son Traité des animaux, Condillac écrivait : « Il serait peu curieux de savoir ce que sont les bêtes, si ce n’était pas un moyen de savoir ce que nous sommes ». Tout discours sur l’animal a en effet des retombées sur l’homme, qu’il s’agisse pour ce dernier de se concevoir lui-même comme un animal ou de se désolidariser des animaux. Mais ce n’est là qu’un aspect d’une problématique beaucoup plus vaste, dont les enjeux philosophiques, scientifiques, idéologiques et religieux sont considérables et qui, depuis bientôt deux millénaires, a suscité des controverses innombrables. Cette problématique est celle de la place qu’occupe l’homme dans la nature. Le débat reste ouvert. Il est immense.

    Au sommaire
    Dossier : la question animale
    • L’animal est-il une personne ?
    Débat avec Yves Christen et Jean-François Gautier
    L’homme est plus qu’un animal, par Alain de Benoist
    • La question du "droit des animaux", par Alain de Benoist
    • Réponse à Alain de Benoist, par Yves Christen

    Et aussi...
    • Ce que nous devons à Lévi-Strauss, par Eric Norden
    • Les trois écoles de Mona Ozouf, par Fabrice Valclérieux
     L’impossibilité de rendre la droite intelligente, par Pierre Le Vigan
    • Pour réapprendre à penser avec la Chine, par Paul Masquelier
    • Repenser le monde avec Whitehead, par Pierre Le Vigan
    • Edmond Picard, le Belge qui gêne, par Frédéric Guchemand
    • La faille de l’impressionnisme, par Jean-François Gautier
    • Jean-François Davy et Roberto Rossellini, par Ludovic Maubreuil
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  • Le peuple juif a-t-il été « inventé » ?

    Les éditions Flammarion ressortent dans leur collection de poche Champs Comment le peuple juif fut inventé, le livre explosif de l'historien israëlien Shlomo Sand, déjà auteur d'un excellent Le XXe siècle à l'écran (Seuil, 2004) . La revue Eléments, dans son dernier numéro, avait recensé la première édition de ce livre sous la plume d'Alain de Benoist.

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    Le peuple juif a-t-il été « inventé » ?

    A l'époque du romantisme, tous les peuples européens ont commencé à rêver leur propre histoire de manière plus ou moins ethnocentrique. Le peuple juif n'a pas échappé à la règle. Tel est le point de départ de la thèse «provocante» soutenue par Shlomo Sand, professeur d'histoire à l'Université de Tel-Aviv, et auteur par ailleurs d'excellents travaux sur Georges Sorel. L'idée d'une continuité ethnique du peuple juif, s'étendant sur quatre millénaires, ne serait que le fruit de l'imagination d'auteurs juifs du XIXe siècle, qui ont rétrospectivement reconstitué un peuple «idéal» dans l'intention de façonner une nation future. Pour démontrer sa thèse, l'auteur s'appuie sur les recherches de l'école israélienne des «nouveaux historiens», mais aussi sur les théories d'Ernest Gellner et Benedict Anderson relatives à l'« idéologie nationale ». L'ouvrage est bien documenté, qu'il s'agisse de la critique du «mythe constitutif» fourni par le récit biblique (une «mythistoire») ou de l'histoire de la diaspora. Sand rappelle au passage qu'un Vladimir Jabotinsky, l'un des fondateurs de la droite révisionniste-sioniste, n'hésitait pas à définir le peuple juif par son «type physique et racial» en alléguant les recherches de raciologues sionistes comme Arthur Ruppin. Il va néanmoins trop loin quand il fait bon marché des études réalisées récemment sur l'ADN des communautés juives qui, même imparfaites (elles ne portent que sur les lignées masculines), semblent au moins démentir le bien-fondé de la thèse faisant descendre les Juifs Ashkenazes des anciens Khazars. Dans les milieux ultra-sionistes, cette «déconstruction» a bien entendu fait scandale, d'autant qu'elle s'achève sur une critique argumentée de l'« ethnocratie » israélienne - ce qui n'a pas empêché le livre de devenir un best-seller en Israël. Il faut reconnaître à Shlomo Sand le mérite d'avoir ouvert de façon sérieuse un débat trop longtemps esquivé.

    Alain de Benoist.

    Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé. De la Bible au sionisme, Champs - Flammarion, 606 p., 12 €.

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  • Peine de mort : le point de vue d'Alain de Benoist

    Dans le numéro 27 de Flash (19 novembre 2009), Alain de Benoist répondait aux questions de Nicolas Gauthier sur la peine de mort.

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    Alain de Benoist : "Je ne me suis pas battu pour l'abolition de la peine de mort. Je ne me battrai pas pour son rétablissement..." 

    Si l'on en croit les clichés médiatiques, l'homme de droite serait pour la peine de mort et l'homme de gauche contre... C'est sûrement un peu plus compliqué que ça...

    Sans doute. Je connais beaucoup d'hommes de droite révulsés par la peine de mort, surtout quand ils ont eux-mêmes fait de la prison. Je connais aussi des hommes de gauche hostiles à la peine de mort, qui trouvent cependant qu'on n'a pas assez fusillé à la Libération. Le débat sur la peine de mort n'est pas seulement archi-rebattu. Son caractère. émotionnel (d'un côté "toute vie humaine est sacrée", de l'autre "le sang appelle le sang") le rend aussi plutôt ennuyeux. Les partisans de la peine de mort, qu'ils en tiennent pour des arguments utilitaristes (protéger la société en mettant définitivement hors d'état de nuire) ou moraux (la peine de mort comme punition exemplaire ou sacrifice expiatoire), ont souvent du mal à comprendre que la justice publique est quelque chose d'autre que la vengeance privée ou la loi du Talion, et que la justice pénale n'a pas pour but premier de satisfaire les victimes. Leurs adversaires, eux, tombent souvent dans l'angélisme. Mais le plus détestable, ce sont ceux qui s'opposent à la peine de mort ... sauf bien sûr dans les cas où elle leur apparaît tout à fait justifiée! Les hommes de droite observent souvent que la peine de mort a été constamment appliquée dans l'histoire (elle était pourtant peu fréquente à Rome à l'encontre des citoyens romains), tandis que les hommes de gauche se réclament plutôt de l'esprit de "tolérance" des Lumières. Mais chez les philosophes du XVIIIe siècle, le refus de la peine de mort ne faisait pas l'unanimité. Diderot disait :"Le malfaisant est un homme qu'il faut détruire et non punir" ! Quant à Cesare Beccaria, grand adversaire de la peine de mort, il prônait son remplacement par un "esclavage perpétuel" ...

    Autre cliché médiatique, la peine de mort ne serait à l'honneur que dans des nations "arriérées"... dont les USA ou la Chine, pourtant assez "avancées"... Comment expliquer cette distorsion dialectique entre une ONU qui la proscrit et une Amérique qui l'applique? "Faites ce que je dis et pas ce que je fais" ?

    L'ONU n'est pas l'Amérique. Et l'Amérique n'applique pas uniment la peine de mort: elle existe dans certains États, pas dans d'autres. C'est d'ailleurs ce qui permet de constater que la peine de mort n'est nullement dissuasive : la majorité des criminologistes savent bien que la criminalité n'est pas plus forte là où on l'a abolie. D'ailleurs, la principale cause des crimes, c'est que leurs auteurs sont convaincus qu'ils ne se feront pas prendre. Aujourd'hui, la peine de mort reste prévue dans la législation de près de 100 nations. Elle est appliquée dans les quatre pays les plus peuplés du monde: la Chine, l'Inde, les États-Unis et l'Indonésie. Géographiquement, c' est l'Asie qui est de nos jours la moins abolitionniste. À noter que la peine de mort existe aussi au Japon, et qu'en Chine, on exécute couramment pour corruption, détournement de fonds ou évasion fiscale.

    Au-delà de sa valeur éventuellement dissuasive - qui demeure à démontrer -, la peine de mort a-t-elle une valeur symbolique?

    C'est ce que l'on dit souvent. Mais symbolique de quoi ? Au-delà de la peine de mort, la torture pourrait aussi avoir une valeur symbolique ! Et d'un point de vue "symbolique", qu'est-ce qui est le pire : la condamnation à mort ou la condamnation à vie ? L'idée générale est que "les crimes les plus horribles méritent le châtiment suprême". Le problème est qu'il n'existe aucun accord sur ce qui est le plus "horrible" (on retombe ici dans l'émotionnel). Personnellement,je trouve que les crimes contre la collectivité sont beaucoup plus graves que les crimes contre les personnes individuelles, mais je doute que beaucoup de gens partagent cette opinion. Remarque subsidiaire: les crimes généralement considérés comme les plus "horribles" sont le plus souvent des crimes pulsionnels, dont les auteurs sont tout à fait inaccessibles à la notion rationnelle de dissuasion. Beaucoup sont des malades, qui relèvent de la psychiatrie plutôt que des tribunaux.

    Et vous, au fait, vous êtes pour ou contre?

    Je ne me suis pas battu pour l'abolition de la peine de mort. Je ne me battrais pas pour son rétablissement.

     

    Propos recueillis par Nicolas GAUTHIER ( Flash n°27 du 19 novembre 2009)  

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